Page:Roussel - La Doublure, 1897.djvu/304

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En arrière et bientôt touche la croupe blanche,
Dure, de son cheval ; mais tout de suite il perd
Par le vent son chapeau de paille à ruban vert,
Que le cheval d’après, pendant qu’il tombe, effleure.

Gaspard remet ses deux pieds comme tout à l’heure.

Là, du monde s’arrête à chaque instant, devant
Une table à tapis bleu posée en plein vent
Sur le passage, tout près du théâtre, à droite
De l’escalier ; elle est tout en longueur, étroite ;
Assez au bord, au bout le plus loin, un bougeoir
En cuivre a sur son bord, en bas, un éteignoir ;
Encore longue et très épaisse une chandelle
Y vacille en fumant fort, avec autour d’elle
Une espèce de vase en verre, haut, pour la
Garantir du plein air ; le feu, malgré cela,
Se couche, atteignant presque au bord du vase, comme
S’il n’avait rien. Debout contre la table un homme,
Son installation à même sur le sol,