Page:Roussel - La Doublure, 1897.djvu/92

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

De forme ; après, levant son autre main, il baisse,
En l’écartant, le bord de son feutre, puis laisse
Le masque qui se bombe, empêchant le chapeau,
En avant, de toucher par son cuir à sa peau ;
Il ne se sent plus rien, maintenant, qui le gêne
Sur le haut de la tête. En arrière, il promène
Ses mains sur le pourtour du bonnet phrygien
Sous lequel il a chaud, pour constater si rien
N’a remonté, passant hors de la collerette.

Après ces quelques pas d’une marche distraite,
Il retourne la tête et s’aperçoit qu’il a
Un peu laissé derrière, à quelques pas de là,
Roberte ; et s’arrêtant lui-même, il la regarde
Qui se bat en riant, gaîment, et qui s’attarde
Avec un couple vert ; l’homme, donnant le bras
À la femme qui marche avec lui, ne peut pas
Lancer bien de sa main gauche chaque poignée
Qu’il puise dans son sac, sur Roberte éloignée
De lui suffisamment et qu’il essaye en vain