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Page:Roussel - La Vue, 1904.djvu/180

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Est débordante sous le bas de son chapeau
Qui, sans la protéger, s’applique sur sa peau.
L’ensemble indéfini, chaotique, des têtes,
Attentives pour la plupart et déjà prêtes
À recueillir dans son entier l’accord nouveau,
Paraît atteindre à peu près au même niveau ;
La différence des statures s’annihile
Parmi ces corps qui se succèdent à la file
Et se confondent.





Plus près, dans la portion
Indépendante du parc, l’animation
Bat son plein ; des enfants vivaces qu’on surveille
S’ébaudissent, tantôt s’entendant à merveille,
Tantôt se chamaillant et prêts aux coups de poings.
Une fillette saute à la corde à pieds joints,