Page:Roussel - La Vue, 1904.djvu/34

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La mer résiste, il est obligé de presser
Fortement contre lui, mais d’un seul bras, la barre
Qu’aucun espace, même infime, ne sépare
De son corps, car son coude et sa main serrent dur ;
Le brouillard, devant lui, se trouve assez obscur ;
À droite, la fumée envahissante, en brume,
En se répartissant sur un plus grand volume,
Monte par une pente irrégulière au ciel.
Vagabonde, sans but constant, essentiel,
Se dirigeant vers les régions du silence ;
En haut, elle s’éloigne avec une tendance
À se subdiviser en de nombreuses parts.





Partout, dans tous les sens, des bateaux sont épars
Sur la mer ; on ne peut découvrir un espace
Longtemps vide et désert. À droite, plein de grâce,