Page:Roussel - La Vue, 1904.djvu/79

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Où la vague, en sautant, se brise sans repos ;
Toute cette partie étrange du rivage
Est primitive, vierge, inconnue et sauvage.





Complètement à gauche et dans l’intérieur
Des terres, se profile une vaste hauteur ;
À peu près à mi-côte, on peut se rendre compte,
Sans la voir, qu’une route interminable monte
De gauche à droite, assez rapidement et fort ;
Elle est suffisamment haute pour que son bord
La cache à ceux qui la voient d’en bas ; on devine
Et l’on suit le tracé constant qu’elle dessine
Grâce aux divers chalets, masures ou villas
Qui la bordent sur son parcours de haut en bas.
Gardant le milieu de la route, une voiture
Monte au pas, doucement, la côte longue et dure ;