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Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/422

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tiques de Paracelse, qui, de bonne foi, pensait consulter de sages intelligences et récolter leurs instructions. Nulle vertu curative ne pouvait échoir aux sécrétions provoquées par les fameuses poudres, — inoffensifs excitants, effectivement topiques, dont les formules nous sont parvenues. Malgré sa stérilité, l’idée offrait un suprême intérêt en tant qu’avant-courrière du système qui, plus tard, avec Jenner puis avec Pasteur, devait révolutionner la thérapeutique. Paracelse, d’après Comte, eût représenté l’époque théologique du principe des vaccins, arrivé dans la suite, après une insensible transition métaphysique, à sa période positive.

L’assurance, studieusement acquise, que le mot « placet », au XVIe siècle déjà, servait à désigner une requête confirma, pour Canterel, la croyance de Paracelse au libre arbitre des souveraines puissances qu’il implorait.

Or, dans son De vero medici mandato, volumineuse monographie de ses placets, Paracelse, entre cent exemples, cite ce fait marquant.

Spécialement intéressé, au seul point de vue dialectal, par une tribu nègre de l’Ouest-Afri-