dans lesquelles les étrangers peuvent circuler ; mais nous ne savons pas qu’il y ait eu une stipulation par laquelle ils puissent empêcher la circulation. Supposez qu’un pareil fait se produise dans votre pays, qu’il y soit dans vos habitudes, comme dans les nôtres, de ne voyager qu’accompagné d’un grand nombre de partisans, ne seriez-vous pas les premiers à châtier (c’est-à-dire à jeter hors de votre chemin et frapper) celui qui violerait les lois du pays ? Si l’on passait sur de pareils faits, bientôt les princes ne pourraient plus voyager.
« Nous convenons avec vous que la mort d’un homme est chose grave. Mais la négligence du gouvernement de Yédo, n’insérant dans le traité aucune clause concernant des lois si anciennes de notre pays, ne montre-t-elle pas son incapacité ?
« Jugez vous-même qui mérite le blâme ? Est-ce celui qui néglige les lois ou celui qui cherche à les maintenir ? Décidez cette question importante : qu’un grand officier du gouvernement de Yédo vienne la discuter avec un de nos grands officiers devant vous, vous nous direz qui a raison ; après quoi la question de l’indemnité sera réglée… »
Ils disaient ensuite n’avoir pas été informés par le gouvernement de Yedo de la démarche directe qu’allaient faire les Anglais auprès d’eux : « Tout cela nous étonne beaucoup, écrivaient-ils en manière de conclusion : n’en êtes-vous pas aussi sur-