Page:Roussin - Une campagne sur les côtes du Japon, 1866.djvu/202

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nouvelle ambassade qui paraissait devoir employer plus d’une année à remplir sa mission, une sorte de convention tacite assurait le maintien de toutes choses dans l’état où elle les laissait. Le commerce lui-même semblait en avoir ressenti une légère impulsion, et l’envoyé plénipotentiaire de S. M. le roi de Prusse venait enfin, après de longs pourparlers, d’obtenir la ratification d’un traité semblable à ceux de 1858. — En présence de cette situation pacifique, le commandant en chef de notre division navale n’hésita plus à quitter momentanément le Japon pour se rendre en Chine, où diverses circonstances rendaient sa présence utile, et nous appareillâmes, le 11 mars au matin, de Yokohama, pour une tournée sur les côtes du Tchékiang et dans le Petchéli.