voir pu empêcher le meurtre d’un sujet anglais sur une route ouverte par les traités ;
2o Le payement d’une somme de 400 000 livres imposée au Japon comme punition de cette offense.
Au prince de Satzouma :
1o Le jugement et l’exécution des principaux coupables de l’attentat, en présence d’un ou de plusieurs officiers de la marine royale ;
2o Le payement de 25 000 livres, pour être distribuées entre les parents de la victime et les personnes qui avaient failli succomber sous les coups des assassins.
Ces secondes demandes, une fois que satisfaction aurait été donnée aux premières, seraient directement portées au prince de Satzouma dans l’une de ses villes maritimes, en raison de l’aveu, primitivement fait par le gouvernement du Taïcoun, de son impuissance à faire arrêter les coupables. — On l’engageait, toutefois, à dépêcher un haut fonctionnaire auprès du prince, afin de lui faire connaître ces réclamations et les résultats fâcheux qu’entraîneraient pour lui des idées de résistance.
À cette époque, le Taïcoun venait de partir pour Miako. Le gouvernement de Yedo ne manqua pas, dès le principe, d’exploiter cette absence. Il allait s’occuper, répondit-il, des demandes de l’Angleterre ; mais la nécessité de s’adresser au Taïcoun pour régler des questions aussi importantes ren-