Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/127

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
78
mauvais plaisants


dames, et j’avais donné vingt-cinq piastres.

Nous sommes embarqués de nouveau dans la frégate, partir pour Toulon, mais le temps était si mauvais, nous sommes obligés de retourner encore en Corse, et nous y avons été un jour entier et nous sommes partis, le jour après, pour Toulon. Chemin faisant, le Général et général Berthier commencent à rire en me voyant, en disant : « Comment ! Tu es plus habile que nous ! Tu as eu déjà les femmes en France, et nous, nous en avons pas encore eu ! » Je lui dis : « Je voudrais savoir qui ce qui vous a dit ça, car je pourrais vous assurer que c’est un mensonge. Je n’ai rien eu et rien fait. » Et ils m’ont dit : « C’est Fischer qui l’a dit. » Mais j’étais bien en colère contre ce vilain homme, d’avoir dit des menteries contre moi. J’étais si en colère que je voulais taper à Fischer.