Livre:Roustam Souvenirs, 1911.djvu

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TitreSouvenirs de Roustam Voir l'entité sur Wikidata
Sous-titreMamelouck de Napoléon Ier
AuteurRoustam Raza Voir l'entité sur Wikidata
ÉditeurPaul Cottin Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionLibrairie Paul Ollendorff
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1911
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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AvancementTerminé

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TABLE DES MATIÈRES



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Ma famille. — Mon père nous quitte. — Je reste avec ma mère et mes sœurs. — Guerre entre l’Arménie et la Perse. — Nous nous réfugions dans une forteresse. — Dangers courus. — Mort de ma sœur Begzada. — Nous partons rejoindre notre père. — Séparé des miens, pendant le voyage, je suis vendu sept fois comme esclave. — Un marchand m’emmène à Constantinople et me vend à Sala-Bey. — Mon arrivée au Caire. — Sala Bey m’incorpore dans ses Mameloucks. — Nous partons pour la Mecque. — À notre retour, nous trouvons l’Égypte occupée par les Français. — Nous gagnons Saint-Jean d’Acre, où Sala Bey est assassiné par Djezzar-Pacha. — Mon retour au Caire. — Le général Bonaparte autorise le sheik El Bekri à me prendre à son service. — Le sérail du sheik. — Je veux épouser sa fille. — Bonaparte à Saint-Jean d’Acre. — Aboukir. — Scènes violentes avec un Mamelouck. — Intempérance d’El Bekri. — Le champagne du prince Eugène. — J’entre au service du général Bonaparte 
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Départ de Bonaparte pour Alexandrie. — En route, je charge les Arabes, ce qui me vaut un poignard d’honneur du général en chef. — Embarquement pour la France. — Mes inquiétudes. — Le général me rassure. — Relâche à Ajaccio. — Une plaisanterie de mauvais goût. — Débarquement à Fréjus. — Berthier m’emprunte un sabre, cadeau du général. — Départ de celui-ci pour Paris. — Ses bagages et sa Maison prennent la route d’Aix-en-Provence. — Notre convoi pillé par des brigands. — J’écris au général Bonaparte pour lui rendre compte de l’incident. — J’arrête de ma main, à Aix, un des bandits. — Ma présentation à Madame Bonaparte. — Inquiétude de Joséphine pendant la journée du 18 Brumaire. — Murat et sa femme. — Le piqueur Lavigne. — Je fais une grave chute de cheval. — Bonté que le premier Consul et sa famille me témoignent en cette circonstance. — Mon portrait peint par Mlle Hortense de Beauharnais. — Le premier Consul s’oppose à mon mariage. — La Malmaison. — J’apprends de Boutet l’entretien des armes à feu, et de Lerebours celui des lunettes d’approche. — Bonaparte, empereur des Français 
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Le manque d’appointements m’oblige à vendre un châle de cachemire. — Colère de l’Empereur à cette nouvelle ; il me fait donner un traitement, puis le brevet de porte-arquebuse. — Berthier refuse de me rendre mon sabre ; l’Empereur me donne un des siens. — Il m’invite à envoyer mon portrait à ma mère, et promet de la faire venir à Paris. — Mes campagnes. — L’Empereur consent à mon mariage. — Campagne d’Austerlitz. — Mariage du Vice-Roi d’Italie. — L’Empereur signe à mon contrat et paie les frais de ma noce. — Son couronnement à Milan. — Je réclame l’arriéré de ma solde de Mamelouck et obtiens mon congé de ce corps. — Un cadeau de l’Empereur. — Danger par lui couru à Iéna. — J’apprends à Pultusk que je suis père. — Eylau. — M. de Tournon. — L’Empereur et le maréchal Ney. — Friedland. — Entrevue de Tilsitt. — La reine de Prusse et sa coiffure « à la Roustam ». — Ma présentation au tsar Alexandre. — Fêtes de Tilsitt. — Dresde. — Mon retour à Paris dans la voiture de l’Empereur — Surprise agréable que ma femme me ménageait 
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Corvisart, et l’Empereur : la canne de Jean-Jacques Rousseau. — Bourrienne jugé par Napoléon. — Sa tendresse pour le roi de Rome. — Sa dureté pour le général Guyot. — Napoléon intime. — Je fais pensionner le piqueur Lavigne. — Le docteur Lanefranque. — Corvisart à Schœnbrunn. — Les pistolets de l’Empereur. — Son voyage à Venise. — Passage du Mont-Cenis. — Il décachette les lettres de ma femme : avantage que son indiscrétion me procure. — Les cygnes de la Malmaison. — Je manque me noyer dans l’étang de Saint-Cucufa. — Le jeu de l’Empereur. — Napoléon à Fontainebleau. — Bruits de suicide. — Les diamants de la couronne. — Pourquoi je n’ai pas été à l’île d’Elbe. — Je pars pour Dreux. — Anecdotes : naissance du Roi de Rome. — L’Empereur et mon fils. — Mon service de nuit chez l’Empereur. — Bienveillance de Joséphine à mon égard. — Je lui dois de figurer dans le cortège du Couronnement. — L’Empereur et son bottier. — Campagne de Russie : Smorgoni. — Compranoï. — Vilna. — Kovno. — Varsovie. — Posen. — Mon visage gelé. — Dresde. — Erfürt. — Mayence. — Le factionnaire des Tuileries. — Une consultation du docteur Corvisart 
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Ulm. — Nouveau danger couru par l’Empereur. — Mort du colonel Lacuée. — Construction de ponts sur le Danube. — L’île Lobau. — L’Empereur fait sa toilette en plein air. — Essling. — Mort du maréchal Lannes. — Douleur de Napoléon. — Ebersdorf. — Mon turban blanc, ayant servi de point de mire à l’ennemi, manque faire tuer l’Empereur à mes côtés. — Les cerfs de l’île Lobau. — Masséna blessé. — Wagram. — La voiture de Masséna traversée par un boulet. — Campagne de Russie : de Moscou à Molodetchno. — Les vivres de l’Empereur pillés par ses soldats. — Mot de lui à ce sujet. — L’Empereur et le maréchal Berthier. 
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