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le général guyot


dans ses bras ; il l’embrasse beaucoup. Il était entre les deux fenêtres. Il lui montre le jardin, et l’Empereur lui dit : « À qui ce jardin-là ? » Il lui répond : « À mon oncle ! » Après ça, il lui tire les oreilles en lui disant : « Après moi, ça sera pour toi. J’espère que tu auras un bon héritage ! »

Dans la campagne de Dresde, un jour l’Empereur causait avec M. Maret, pour les affaires du roi de Bavière ; il dit à M. le duc de Bassano : « Quand nous serons à Munich, je ne laisserai pas deux pierres l’une sur l’autre ! »

Le général Giot[1], qui commande une division de cavalerie de la Garde, avec une batterie d’artillerie légère, un jour avant

  1. Il s’agit évidemment du général Guyot ; mais l’anecdote est en contradiction avec ses états de services qui sont des plus brillants. Claude-Étienne Guyot (1768-1837) fut créé comte en 1813.