lais ramasser le pistolet que je tirai en l’air pour faire voir que je n’étais pas dans mon tort.
Le Grand Écuyer vient à moi, le visite et voit qu’il était en bon état.
Le général Rapp me rejoint et m’apporte des paroles de consolation. J’étais oppressé. Il me dit : « Ne te chagrine pas, mon cher Roustam, tu sais que l’Empereur est vif, mais il sait t’apprécier. »
Le Lendemain, Sa Majesté me dit : « Eh bien, gros coquin ! Feras-tu attention à mes pistolets ? — Comme à l’ordinaire Sire, je n’ai rien négligé de ce qui concerne mon service. »
Il m’imposa silence, et, pourtant, à l’avenir, il fit usage du petit verrou, par le moyen duquel un pistolet ne ratait jamais.
Le Grand Écuyer, qui paraissait convaincu que je n’étais pas dans mon tort,