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Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/249

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vers l’île d’elbe


chercher ses diamants ; que je m’étais présenté chez M. de la Bouillerie, muni d’un reçu de l’Empereur ; qu’alors, il me les avait remis et que je les avais apportés à Sa Majesté, dans son cabinet ; qu’il m’avait dit de les poser là et que je n’avais point connaissance de ce qu’il en avait fait.

Enfin, quelques jours s’écoulèrent, et j’appris que l’Empereur était parti de Fontainebleau.

Je pressentis, alors, qu’on n’avait point donné connaissance de ma lettre à Sa Majesté. On me nomma les personnes qui l’avaient accompagnée, et de la part desquelles je n’aurais craint aucun désagrément. Toutes étaient à mon gré. Alors, je résolus d’aller rejoindre l’Empereur à l’embarquement, et ma femme alla, de suite, à la poste aux chevaux, faubourg Saint-Germain, pour se procurer une chaise de poste. Elle rencontra un monsieur de notre con-