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surveillé par la police !


Tout ceci était nouveau pour moi, je ne pouvais pas concevoir qu’on pût me regarder comme un être dangereux. Mais, enfin, il m’assura qu’on me voyait, à Paris, avec inquiétude et je ne me rendis à ces raisons qu’à la sollicitation de ma famille qui me chérissait, et à qui l’idée de me voir tourmenter causait le plus grand chagrin.

Je sortis donc de Paris avant l’entrée du Roi, et j’allai me réfugier à Dreux, où je passai quatre mois. Ma famille sollicita, deux mois après, le ministre de la police, pour qu’il m’accordai la permission de rentrer, ou, du moins, pour que ma rentrée à Paris eût son agrément. Et, deux mois après, il y consentit.


Quelques jours avant l’accouchement de l’Impératrice, l’Empereur me sonnait plusieurs fois, la nuit, et m’envoyait savoir des nouvelles de Sa Majesté. Je me rendais