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Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/274

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retour en france


l’Empereur s’arrêta, fit sa toilette et dîna.

Ensuite, M. de Saint-Aignan vint l’y rejoindre avec sa voiture. L’Empereur y monta avec le Grand Écuyer, et nous partîmes pour Paris.

À Mayence, nous rencontrâmes M. de Montesquiou, officier d’ordonnance de Sa Majesté. L’Empereur lui dit : « Vous voilà, Monstesquiou ! Vous ne vous êtes guère dépêché ! — Pardon, Sire, mais, par ce froid et le manque de chevaux… — Allons, il n’y a pas de mal à cela, nous voyagerons ensemble. »

À notre arrivée à Meaux, la voiture de Sa Majesté cassa. On prit donc le cabriolet du maître de poste, dans lequel l’Empereur monta avec M. de Caulaincourt, et me recommandant de monter dans une autre voiture, avec tous ses papiers.

Arrivés devant la grille des Tuileries, le