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Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/55

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rencontre imprévue


fourré dans les jambes des mulets et je me suis sorti de force, de cette manière-là, sans aucun danger.

Quand j’ai été hors la porte, je rencontrai deux personnes de mon pays, et même ville. Je leur demandai si je pourrais trouver une occasion pour m’en tourner près de ma mère. Il me dit : « Oui, je connais plusieurs personnes qui vont partir à deux heures du matin pour Aperkan », où j’avais laissé ma pauvre mère et mes deux sœurs, Marianne et Begzada.

Ces deux bons messieurs me montrèrent la maison où sont les voyageurs. Je m’y suis rendu sur-le-champ ; ils m’ont très bien accueilli. Enfin, tout était convenu de partir à deux heures du matin. En attendant la nuit, j’ai été dans un jardin, à côté de la ville, pour chercher quelques légumes pour ma nourriture, car je n’avais rien à manger depuis quelques jours. J’ai