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XVII

QUELQUES AMIS.



LA situation politique de la France devrait être l’objet de considérations plus étendues ; mais je suis forcé de les ajourner, et j’espère qu’elles trouveront place dans la suite de cet ouvrage.

Je voudrais aussi parler de la presse parisienne, de cet immense chœur de voix discordantes qui s’élèvent soir et matin de tous les coins de Paris, de toutes les classes, de toutes les écoles, de tous les partis et de tous les groupes.

Je voudrais enfin esquisser quelques types de parisiens et de parisiennes, appartenant aux deux Paris que j’ai précédemment indiqués, et qui sont si différents l’un de l’autre par les croyances, par les idées et par les mœurs.

À tous les degrés de l’échelle sociale, mais surtout au sommet et en bas, je vous montrerais l’absence de foi et la soif des jouissances matérielles engendrant la corruption, et développant cet antagonisme social d’où sortent les révolutions.

À côté du Paris qui croit et qui espère, mais qui