Page:Routhier - Festival des fêtes cardinalices, 1886.djvu/13

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a envoyés vers nous. Lorsque vous retournerez vers lui pour lui rendre compte de votre honorable mission, assurez-le de notre amour filial pour sa personne, de notre admiration pour ses œuvres, et de notre soumission entière à son autorité.

Exprimez-lui notre reconnaissance. Car nous comprenons qu’il a voulu non-seulement récompenser le mérite personnel de notre nouveau dignitaire, mais aussi reconnaître la foi et la fidélité de toute une race, et la rapprocher davantage de son cœur paternel.

Dites-lui que vous avez trouvé ici un petit peuple qui grandit à l’ombre de l’Église de Rome, et qui sait unir la jouissance de toutes les libertés légitimes aux vieilles traditions d’honneur, d’ordre social et de foi.

Dites-lui enfin que vous avez vu refleurir sur la terre Américaine la France des anciens jours, une petite fille de la fille ainée de l’Église, toute brillante encore des promesses et des espérances du jeune âge, et s’acheminant sous l’égide d’Albion, par le libre développement de ses forces, sans secousse ni violence, vers la maturité et l’émancipation.