Page:Roux - Garçon d’honneur !, 1883.djvu/24

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


On s’assied.

On s’assied. Je songeais au cri
De ma femme m’ouvrant la porte…
Tandis que ma vieille houri,
En rupture de ban…delettes,
Pardon ! ma momie, en un mot,
D’un trait m’accablait de crevettes,
De quenelles et de turbot.

Pssst ! Paf ! Rôtis, place au Champagne !
Chut pour les toasts ! Feu de souhaits !
On prédit un mignon Ascagne,
Une lune aux immortels rais…
On se lève. On choque le verre.
Simple potin de noce, quoi !

Les Unis m’abouchent. Pépère
En Condé tenait son Rocroi.
C’était au moins une duchesse
Qu’il se pavanait si marquis,
Si Collatin pour sa Lucrèce.

« Cher, me dit-il d’un ton exquis,
Que je te présente ma femme. »

Ce disant, le vainqueur en feu
Délivre les traits de sa dame