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En 1787, M. des Méloizes siégea à l’assemblée provinciale de l’île de France comme représentant de la noblesse du département de Senlis.

Il décéda à Blois le 11 septembre 1803.

Marié à la fille du marquis de Fresnoy, M. des Méloizes hérita de la fortune et du titre de marquis de son beau-père. Ses fils portèrent le nom de Méloizes-Fresnoy. La famille des Méloizes-Fresnoy existe encore en France. Elle a continué les traditions ancestrales et ses membres servent dans l’armée[1].

Pierre-Jacques Payen de Noyan


Né à Montréal le 3 novembre 1695, il était le fils de Pierre Payen de Noyan, officier dans les troupes de la marine, et de Catherine-Jeanne Lemoyne de Longueuil, sœur des célèbres frères Lemoyne de Longueuil, ce qui veut dire que le sang des braves coulait dans ses veines.

M. Payen de Noyan fut successivement commandant au fort Frontenac, puis du poste de la Pointe à la Chevelure. Saint-Frédéric et ensuite du poste de Détroit. De là, il revint au fort Saint-Frédéric. Il devint, en 1749, major de Montréal, en 1756, lieutenant de Roi aux Trois-Rivières, poste qu’il garda jusqu’en 1757.

En 1757, M. de Noyan laissait temporairement la lieutenance de Roi des Trois-Rivières pour

  1. Roy. La famille Renaud d’Avennes des Méloizes.