Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/172

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La lettre suivante du ministre de la marine, le duc de Praslyn en date du 2 février 1769, prouve que l’information de la Gazette de Québec était véridique :

« Je me suis fait remontrer, monsieur, écrit le ministre, du jugement par lequel MM. les commissaires, établis pour connaître des prévarications commises en Canada, vous ont déchargé de toutes les accusations intentées contre vous. J’ai examiné dans le plus grand détail tout ce qui pouvait avoir rapport aux différentes parties d’administration, dont vous avez été chargé dans cette colonie, tant avant la prise du Canada, que pendant que vous avez été chargé seul, en qualité de commissaire du Roi, des affaires de Sa Majesté, auprès du gouvernement britannique, j’ai vu avec plaisir, que votre conduite était entièrement sans reproches. Je désirerais qu’il fut possible de vous mettre dès à présent à même de continuer vos services, et vous pouvez compter que je profiterai de la première occasion qui se présentera pour vous employer convenablement. »

(signé)xxx Le Duc de Praslin[1]

M. Landriève des Bordes décéda à Montbazon Artanes, le 24 mai 1778. Le jeune de Lery, neveu de M. Landriève, écrivait à sa mère, à Québec, le 16 mars 1779 : « J’ai une bien triste nouvelle à vous

  1. Bulletin des Recherches Historiques, 1896.