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Montcalm, dans la Nouvelle-France, fut de croire que la plupart des officiers et officiels canadiens n’agissaient que par intérêt personnel. Dès son arrivée ici, il se figura que M. de Lotbinière était un incapable et peut-être même un malhonnête homme. Et jusqu’à la fin, il trouva M. de Lotbinière en faute à peu près dans tout ce qu’il faisait. M. de Lotbinière n’avait pas passé par les écoles de génie comme tous les ingénieurs amenés dans la colonie par Montcalm mais il avait sur eux l’avantage de connaître le pays, son climat, les coutumes de ses habitants, etc., etc.

M. de Lotbinière travailla donc dans des circonstances assez difficiles puisque Montcalm et ses ingénieurs étaient toujours là pour contrecarrer ses plans.

Paschal Pillet


Le sieur de C. fait un portrait peu flatteur d’un sieur Pillet, commis du munitionnaire Cadet à Lachine. Il ne le place pas dans la liste des millionnaires fait par la guerre. Tout de même, si on peut ajouter foi à son Mémoire du Canada, quand Cadet régla ses comptes avec Pillet, le munitionnaire lui était redevable de 600,000 livres.

Nous reproduisons ici les lignes aimables que le sieur de C. consacre au sieur Pillet :

« On régla les comptes du Munitionnaire qui avoit eu avis que ses fonds avoient été arrêtés en