Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/313

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Colonies mesmes. Et j’ay jugé qu’il convenoit de le faire commencer par le Canada. Il doit s’embarquer sur le Vau du Roy Le Rubis : Et coe. le Séjour que ce Vau doit fe a Quebec ne luy Suffiroit pas pour prendre toutes les instructions dont il a besoin il (sic) attendra le Vau de l’année prochaine pour s’en revenir. Je compte que vous voudrés bien l’un et l’autre luy donner les facilitez necessaires pour Se mettre au fait de toutes les parties qui ont raport a l’admon. genle de la Colonie et contribuer en tout ce qui pourra dépendre de vous a rendre le sejour qu’il y fera utile pour son instruction et pour le service. » [1]

Le même jour, le ministre écrivait à M. Hocquart :

« Par une depesche commune a vous, M. et a M. le Marqs. de Beauharnois je vous recommande a l’un et à l’autre de procurer au Sr Laporte de La Lanne que j’ay destiné pour aller fe quelque séjour en Canada les facilitez dont il aura besoin pour s’instruire des différentes parties de l’admon genle de la Colonie. Mais coe. l’objet des finances qui comprend aussy celuy des Magazins est un des plus importans, je vous prie de le mettre a portée d’en connoitre tous les details. Il conviendra qu’il monte l’année prochaine a Montreal ; Et vous aurés agréable de luy donner les instructions dont il aura besoin (sic) sur ce voyage. Au surplus en travaillant

  1. Archives des colonies, B 70-1, p. 246.