Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/50

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

des prête-noms dans les marchés de fournitures les dites marchandises, pour pallier l’abus des dites surappréciations.

« Sexto — D’avoir, en 1757, temps auquel le bénéfice qui avait cours dans le commerce était plus fort que l’année précédente, signé des marchés de fournitures qui avaient été faites en 1756 aux magasins du roi.

« Septimo — D’avoir suivant aveu visé en 1757 des états de marchandises qui avaient été refaits ; et d’avoir signé des copies collationnées de marchés passés en 1756, relativement aux dits états, les dites copies non conformes aux marchés originaux pour les quantités et les prix.

« Quant à l’approvisionnement de vivres, le dit Varin dûment atteint et convaincu d’avoir exercé l’administration la plus infidèle et la plus préjudiciable aux intérêts du roi, en ce qu’il a augmenté de vingt à vingt-cinq pour cent les prix des vivres qu’il a fait fournir depuis 1752 et 1753 par économie aux magasins du roi de laquelle augmentation de prix il s’est appliqué le profit illégitime et en a fait part aux dits Bréard et Péan et en ce qu’il a fait faire en 1756 une recette fictive et supposée de dix-huit cents quintaux de farine et de six cents quintaux de lard, dont suivant son aveu il a profité en partie.

« Quant aux transports des effets du roi, le dit Varin dûment atteint et convaincu d’avoir été également infidèle dans son administration en augmen-