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Page:Roy - L'épluchette, contes joyeux des champs, 1916.djvu/61

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L’épluchette

De rameaux, fleurs et verdure.

Puis, monsieur le curé
A préparé
Une adresse de bienvenue.
L’institutrice est venue
Ensuite suggérer
D’avoir une messe chantée,
Ne fut-ce qu’en plein chant.
La chose bien représentée
Passa sur le champ.
On embaucha pour cette circonstance,
Gros-Jean et son ami le maréchal-ferrant ;
Les deux plus belles voix de n’importe quel « rang ».
On leur apprit stance par stance
Alternativement
Pour aller plus rapidement.
Gros-Jean avait un appendice
Nasal un peu fort ;
L’autre tirait d’un orifice
Buccal énorme, une voix de stentor.
L’effet était bizarre :
L’un nasillait,
L’autre tonitruait.
Mais la messe commence avec un entrain rare.
Tout va bien jusqu’au Gloria.
L’officiant préluda,
Puis la maréchal entonna.
Gros-Jean et lui tenaient le même livre.
Vulcain, aux mots : — Et bonæ

Regarde Gros-Jean qui doit suivre,