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Page:Roy - L'épluchette, contes joyeux des champs, 1916.djvu/67

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L’épluchette

Tait sa douleur propre afin
De le consoler un brin :
— Faut avoir plus de courage,
Dit-elle ; ce sera plus sage
Que de nous désoler ainsi !…
Il avait soixante ans, aussi !
— Soi…xante…te…ans ! gémit le pauvre homme ;
Soi…xante ans !… Que c’est jeune !… En somme,
Je l’avais ben toujours dit :
« Qu’on pourrait pas l’él’ver, le p’tit !»