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SON HISTOIRE BIOLOGIQUE

len en maturité, celui seulement de la partie supérieure des loges de l’anthère, parce que celui qui est au fond des loges est incomplètement développé. Il convient donc de ne se servir que des anthères ayant deux ou trois jours de déhiscence, dont le pollen est tout à fait prêt pour la fécondation.

Fig. 58. — Anthère d’une fleur épanouie, avec ses deux pores terminaux ouverts x (gr. 8/1), D’après Schacht. Fig. 59. — Coupe transversale d’une anthère d’une fleur près de s’épanouir : y, une des loges de l’anthère ; z connectif (gr. 25/1), D’après Schacht.

Pollen. — Schacht représente le grain de pollen sous la forme d’une utricule sphérique, renfermant dans son intérieur une sorte de liquide plasmatique granuleux avec un noyau. On sait que c’est une cellule mâle chargée de féconder l’ovule dans l’organe femelle.

Fig. 60 à 65. — Grains de pollen d’une fleur de Pomme de terre, conservés sur l’eau pendant 24 heures, et dont cinq présentent des petites papilles (gr. 200/1.)


À la suite de l’examen que nous avons fait de grains de pollen de diverses variétés de Pomme de terre, nous avons pu constater qu’ils ne sont pas tous constitués si simplement. Extraits d’une même anthère, ils se montrent d’abord plus ou moins bien développés, certains mêmes fort petits paraissent avortés. Mais une anthère de fleur flétrie de Hollande rouge nous en a fourni quelques-uns qui nous ont paru intéressants à observer. Nous en avons vu, en effet, à côté de plusieurs qui étaient sphériques, à surface