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mesure prise entre les deux premières étampures en talons, aura trois fois & demie cette longueur, & la moitié de cette même longueur donnera la juste dimension de la couverture des éponges à leur extrémité la plus reculée ; chaque branche, à compter de sa partie antérieure, qui se trouve précisément entre les deux premières étampures en pince, devant perdre par une diminution imperceptible de devant en arrière, jusqu’à l’extrémité de l’éponge, la moitie de sa largeur qui, par conséquent est, à son extrémité antérieure, le double de celle de l’éponge.

Un quart de la longueur de la pince, fixe l’épaisseur qui doit régner dans toute l’étendue du fer.

Une fois & demie cette même mesure, plus l’épaisseur du fer, égalera la distance de l’angle externe de l’éponge au bord postérieur de la première contre-perçure, soit de la branche de dedans, soit la branche du dehors.

La moitié de la longueur de la pince, plus l’épaisseur du fer, sera la juste mesure du centre d’une étampure, au centre d’une autre, & c’est ainsi, que le maréchal doit compasser toutes les étampures.

La moitié de la longueur des éponges désignera l’intervalle de la rive extérieure du fer, au centre des étampures de la branche externe ; mais cette dimension seroit un peu trop forte pour les étampures de la branche interne qui doivent être toujours légèrement plus maigres que celles de la branche à adapter au quartier du dehors.

IV. Du fer ordinaire pour les pieds postérieurs ; des proportions relatives des parties entr’elles. Celui-ci répond, comme le précédent, par sa longueur à quatre fois la longueur de la pincé : & par sa partie la plus large, qui se rencontre au droit de la seconde étampure, en talons, à trois fois & demie cette même mesure.

Le tiers de la longueur de la pince donne l’épaisseur que doit avoir cette partie, ainsi que la largeur des éponges tant de la branche de dedans, que de la branche de dehors.

Le tiers de la largeur de la branche donne l’épaisseur de cette même branche.

Le tiers de la largeur de l’éponge ; fixe également l’épaisseur du fer dans ce même lieu : ainsi le tiers de la largeur du fer, dans quelque portion de son étendue que cette mesure puisse être prise, indiquera toujours l’épaisseur que ce même fer doit avoir dans le lieu mesuré.

Les étampures seront compassées de manière qu’elles diviseront le fer en neuf parties parfaitement égales ; la première sera aussi distante de l’extrémité de l’éponge, que la seconde le sera de la première, la troisième de la seconde, & ainsi de suite jusqu’à la dernière : du reste nous observerons ici que ces mesures sont les mêmes pour tous les fers que l’on destine au cheval.

V. De l’ajusture du fer du cheval ; manière de l’ajuster. Nous entendons par ajusture, le plus ou moins de concavité que le maréchal donne à la face supérieure du fer ; il le saisit avec les tenailles, s’il est destiné à l’un des deux pieds du montoir, entre l’éponge & la première ou la seconde étampure de la branche forgée la première : il en appuie sur le bras rond ou sur le bord postérieur de la table de l’enclume, en l’y présentant par sa face supérieure, la partie qui doit