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mètre de la roue verticale D. La lanterne C doit avoir le même essieu que l’arbre gh.

Au moyen de l’observation de ces distances, il se trouve que les fuseaux des lanternes BC ne gênent pas les dents qui entourent les roues verticales A & D.

Les douze fléaux doivent être attachés avec du cuir aux bâtons cylindriques, de façon que ces bâtons puissent se mouvoir devant & derrière dans ce cuir & non pas de côté. On évite par-là que ces masses de fléaux s’entrechoquent quand la machine est en mouvement ; mais comme il pourroit arriver que les fléaux venant à tomber sur le terrain plan avant les bâtons cylindriques fichés dans l’arbre gh, arrêtent le mouvement de la machine & l’endommagent, il faut clouer des plaques courbes au bout des bâtons cylindriques & en dehors, & disposer ces plaques de façon qu’elles soient environ de deux pouces plus longues que le cuir qui joint les fléaux aux mêmes bâtons.

La machine doit toujours être mue du même côté, parce que ces plaques courbes empêchent qu’elle ne soit mise en mouvement de l’autre.

On se sert de tenailles de fer pour comprimer fortement ces plaqués courbes autour des bâtons cylindriques, & l’on y pratique une rainure de chaque côté ; ces plaques doivent être jointes au bout des bâtons avec deux anneaux de fer.

Les deux rainures de fer doivent être jointes par leurs bouts à chacun de ces douze bâtons cylindriques, afin que chaque racine tombe sur le terrain plan, en parallèle avec les pièces RS & EH.

Les rainures doivent avoir quatre pouces de longueur, c’est à-dire, la même distance qui doit être entre les deux anneaux de fer courbes, doit avoir une longueur de dix pouces, & le cuir avec lequel chaque fléau est attaché aux bâtons cylindriques, doit être de trois pouces ou environ. La largeur des tirans doit être de la moitié de la circonférence de la plaque du bâton cylindrique.

Chacun des tirans doit former par le côté oblique deux angles droits de même longueur que la plaque courbe, mais la largeur doit être assujettie à celle des rainures.

Au milieu de chacun des 24 tirans, on doit placer un petit bouton auquel on puisse attacher les cuirs. Ces cuirs doivent avoir plusieurs trous en ligne directe, afin de pouvoir lever ou baisser le fléau à volonté.

Les tirans doivent être bien assujettis dans les rainures ; par ce moyen ils ne peuvent tomber quand la machine est en mouvement.

Les masses, comme on le voit dans la Figure, sont des bâtons tournés, attachés par le bout avec du cuir corroyé à des bâtons, & les douze bâtons cylindriques qui les supportent, sont joints pareillement par leurs bouts avec des cuirs au bout des douze masses.

L’arbre gh a six fléaux de chaque côté.

III. Du mouvement de la machìne. Pour donner le mouvement à toute cette machine avec le bras, un homme prend la manivelle EF, l’empoigne & la tourne. Cette manivelle qui est fixée sur l’essieu de la roue A, la fait mouvoir. Les dents de cette roue entrent dans les fuseaux de la lan-