librement, & être changée à volonté de place.
Aux deux extrémités du chariot, il se trouve une barre de fer aee & aee, qui a un anneau d, pour pouvoir y attacher une volée, & y atteler les chevaux.
Les roues, dont le dessein est en profil, Figures 3 & 4, sont de fer fondu ; elles ont un diamètre d’environ sept huitièmes d’aune, & l’anneau de la circonférence a deux pouces & demi en largeur, sur un pouce d’épaisseur.
Pour se servir de cette machine, on pratique une aire au milieu d’une grange, le long du mur ; mais, en ce dernier cas, il faut avoir soin de couvrir l’aire d’un auvent. La largeur de l’aire doit être de quatre aunes, ou, tout au plus, de cinq ; & lorsqu’on veut battre, on y étend les gerbes après les avoir déliées.
Un cheval attelé au chariot, le fait marcher, & l’on conduit cette marche de manière qu’en allant, l’animal touche à l’un des bords de l’aire, & qu’en revenant, il touche à l’autre bord.
Si la qualité du fer employé dans les roues & aux essieux est bonne, cette machine peut durer plusieurs générations d’un laboureur.
Son avantage est, dit-on, très-considérable. Un seul homme, qui tient le cheval par la bride, qui le retourne aux extrémités de l’aire, & qui, chaque fois qu’il le retourne, remue un peu les gerbes & en change la situation avec une fourche de bois, peut faire, en un jour, autant & plus d’ouvrage qu’il n’en feroit dans dix, par la manière ordinaire de battre. Si on veut employer deux ou trois personnes, pour aider à descendre les gerbes de blé, à les ranger sur l’aire, à les remuer, à les changer, à en ramasser le grain, à le vanner, à l’enlever, l’ouvrage n’en ira que plus vite, sur-tout si on attèle à la machine, deux chevaux au lieu d’un.
On reprocha à cette machine, lorsqu’elle parut, d’écraser les grains lorsqu’elle passoit dessus ; l’expérience a démontré la fausseté de cette assertion.
FLEURS, Botanique. La fleur est la partie de la plante qui renferme les organes de la reproduction, mâles ou femelles.
- Section première. Coup d’œil général sur les Fleurs.
- Sect. II. Anatomie de la Fleur.
- §. I. Parties essentielles.
- §. II. Parties accessoires.
- Sect. III. Division & distribution des Fleurs.
- §. I. Division des Fleurs considérées par rapport à la corolle.
- §. II. Fleurs considérées suivant leur disposition sur les tiges.
- §. III. De la Fleur composée.
- Sect. IV. Floraison & défloraison.
- §. I. Floraison annuelle.
- §. II. Floraison journalière.
- Sect. V. Végétation de la Fleur, & ses produits.
- §. I. Parfum ou odeur des Fleurs.
- §. II. Airs exhalés par les Fleurs.
- Sect. VI. Parti que l’on peut tirer de la Fleur, après sa mort.
Section première.
Coup d’œil général sur les Fleurs.
Chargée de la fonction la plus noble & la plus intéressante de la nature, la fleur a été enrichie de tous ses dons : elle s’est plu, pour ainsi dire, à la relever du-dessus de