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Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1784, tome 5.djvu/550

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tion dans cet article, des huiles appelées animales ; elles n’ont aucun rapport direct avec l’agriculture.


Plan du travail sur le mot Huile.


CHAPITRE PREMIER. Notions préliminaires & de théorie,
pag. 522
Section Première. Des principes constituans de l’Huile,
ibid.
Sect. II. De l’analogie des Huiles de graines avec l’Huile d’olive, & leurs différences,
526
Sect. III. Analyse des Huiles de graines, celles de colza & de navette, prises pour exemple,
517
CHAP. II. Observations pratiques sur la fabrication des Huiles,
531

Section Première. De la récolte des graines à huile,
ibid.
Sect. II. De la récolte des noyaux & fruits à Huile,
532
§. I. De celle des noyaux,
ibid.
§. II. De celle des fruits à Huile,
533
Sect. III. De la préparation de toute espèce d’ustensiles destinés à la fabrication des Huiles,
542
Sect. IV. Procédés ordinaires pour faire l’Huile,
§. I. Des Huiles de graines,
ibid.
§. II. Des Huiles de noyaux,
550
§. III. De l’Huile d’olive,
ibid.
Sect. V. Procédé de M. Sieuve, pour extraire l’Huile d’olive, & description de sa machine pour séparer la chair des olives du noyau,
556
Sect. VI. Description du moulin de recense,
562
CHAP. III. De la conservation des Huiles,
568
Section Première. De la conservation & rectification des Huiles de graines,
569
Sect. II. De la conservation, des Huiles d’olive,
571
Sect. III. Des causes de la rancidité des huiles,
575
Sect. IV. Des moyens de prévenir la rancidité,
578
Sect. V. Existe-t-il des moyens de corriger la rancidité,
579
CHAP. IV. Des propriétés économiques & médicinales de l’Huile,
581
Section Première. Des propriétés économiques,
ibid.
Sect. II. Des propriétés médicinales,
582


CHAPITRE PREMIER.

Notions préliminaires ou de théorie sur les différentes espèces d’Huile.


Section Première.

Des principes constituans de l’Huile.


De quoi est composée l’huile ? On répond de phlogistique, ou principe feu, d’acide, d’eau & de terre, puisqu’on retire de l’huile ces principes secondaires par l’analyse. Mais ne les retire-t-on pas également de presque tous les végétaux ? Convenons de bonne foi que nous connoissons peu la manière d’être, & les combinaisons des principes, puisque cette définition peut s’appliquer à une infinité de substances, sans cesser d’être exacte : mais trop générale, si l’un de ces principes domine sur les autres, il lui assigne un caractère qui le distingue. Par exemple, dans l’huile en général, il est clair que le phlogistique, ou principe inflammable, ou peut-être le seul air inflammable, est l’être dominant ; il est encore plus que probable, que les acides contiennent plus de principes feu, que les sels alcalis & les sels neutres. Il n’est donc pas étonnant que l’huile s’enflamme à l’approche d’un corps en ignition, parce que tous les fluides tendent à se mettre en équilibre, & les principes ignées étant les plus abondans dans l’huile, ils doivent s’échapper dès que l’occasion s’en présente ; alors toute agrégation est rompue, les substances les plus volatiles se consument, & les plus grossières, qui n’ont pu être volatilisées, demeu-