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Divisions particulières par la fruit.

Maïs la quatorzième classe, la Didynamie, se subdivise en deux ordres, dont la distinction est tirée de la disposition des graines.

1°. Quatre graines nues, à découvert au fond du calice, par exemple, les fleurs en livrée.

Cet ordre est nommé

Gymno-Spermie
nue-semence.

2°. Graines renfermées dans un péricarpe

    Les fleurs personnées.

Angio-Spermie,
vase-smence

La quinzième classe, Tétradymie, se divise en deux ordres.

Leur caractère est tiré de la figure du péricarpe qui, dans les plantes de cette classe, se nomme silique.

1°. Le péricarpe presque arrondi, garni d’un style à-peu-près de sa longueur, constitue le premier ordre.

    Le cresson

Les siliculeuse, ou à petites siliques.

2°. Le péricarpe très-alongé, avec un style court, confirme le second ordre.

    Les giroflées.

Les siliqueuses à siliques


Par les caractères classiques.

Les classes suivantes depuis la seizième jusqu’à la vingt-troisième, inclusivement (à l’exception de la dix-neuvième, la syngénésie) tirent la distinction de leurs ordres des caractères classiques de toutes les classes qui les précèdent.

Par exemple ; la monadelphie, seizième classe, qui comprend les fleurs dont les étamines sont réunies par leurs filets, en un seul corps, se subdivisent en trois ordre qui prennent le nom de pentandrie, décandrie, polyandrie ; les fleurs de la monadelphie-pentandrie, sont celles qui ont cinq étamines réunies par leurs filets en un seul corps ; les fleurs de la monadelphie-décandrie, sont celles qui ont dix étamines ainsi réunies ; celle de la monadelphie-polyandrie en ont plusieurs.

De même la vingt-troisième classe (la monoécie) se divise en monoécie-monoandrie, diandrie, monadelphie, syngénésie, gynandrie, parce que la monoécie dont le caractère est d’avoir les fleurs mâles séparées des fleurs femelles sur un même pied, comprend des fleurs qui ont quelque fois une étamine, quelquefois deux, ec qui les range dans le monoécie-monadrie, ou diandrie, &c. ou leurs étamines sont réunies par plusieurs filets, en un seul corps, ce qui constitue la manoécie monadelphie ; ou bien en forme de cylindre par leurs enthères, ce qui fait la monécie-syngénésie ; ou bien encore, les étamines s’insèrent dans le lieu que le pistil occuperoit, si la fleur étoit hermphrodite, ce qui établit la gynandrie, & forme la monécie-gynadrie : il est de même de la dioécie.


Ordre de la Syngénésie.

Les ordres de la syngénésie (dix-neuvième classe) sont plus composés & leurs caractères plus difficiles à saisir. Cette classe rassemble les fleurs formées de l’agrégation de plusieurs petites fleurs, caractère général nom-