Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1805, tome 11.djvu/10

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agricole, de remplir les engagemens qu’il avoit contractés avec le public. Les uns ont terminé son Dictionnaire dont un volume restoit à faire, et dans lequel se trouvent les articles Vigne et Vin, qui peuvent être regardés comme le Traité le plus complet de l’Œnologie. D’autres se sont réunis pour compléter le travail de ce savant estimable, en composant les articles oubliés dans le corps du Dictionnaire, et en ajoutant les connoissances acquises en économie rurale depuis 1781, époque à laquelle fut publié le premier volume de ce grand Ouvrage. Cette partie compose les deux volumes qui paroissent en ce moment, et en tête du premier desquels nous plaçons le plan d’étude que l’auteur avoit annoncé.

Dans ce plan d’étude, Rozier ne se proposoit de traiter que l’agriculture. Cependant cet art n’est qu’une branche de l’économie rurale ; et dans le cours de son Dictionnaire, cet homme célèbre a placé un très-grand nombre d’articles qui dépendent de l’art vétérinaire, de l’architecture rurale, des arts agricoles, et enfin du commerce des produits de l’agriculture, qui ont un rapport immédiat aux autres branches de cette même science. D’après cela, nous avons cru devoir étendre le cadre de l’auteur et embrasser l’économie rurale dans son ensemble, pour que tous les articles qui composent cet Ouvrage puissent se rapporter, d’une manière convenable, aux différentes branches auxquelles ils appartiennent.

Pour remplir ce but, nous exposons dans un premier tableau synoptique, les diverses parties qui composent l’économie rurale, ses branches, ses classes, ses sections, ses genres et ses espèces, afin d’en faire connoître l’ensemble, les limites et les différentes parties qui en dépendent et la constituent.

Le second tableau offre le plan d’étude promis par Rozier.