Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1805, tome 11.djvu/25

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cour, de colombier et de volière. Les poissons d’étangs et de viviers composent la troisième ; la quatrième est formée des crustacées, et la cinquième des insectes. Ces classes, peu nombreuses en genres différens, n’ont pas besoin d’être divisées en sections. Aussi nous sommes-nous contentés de présenter, dans le tableau, les genres et les espèces qui les composent, d’indiquer leurs variétés pour offrir l’ensemble de cette branche intéressante de l’économie rurale, et désigner, au moyen de leur nomenclature, les titres sous lesquels on trouvera leur histoire dans cet Ouvrage. Les animaux nuisibles à l’économie rurale étant également utiles à connoître pour se procurer les moyens ou de s’en préserver, ou de les détruire, ils ont été réunis dans une colonne particulière.

Les arts économiques qui forment la troisième branche de l’économie rurale, se divisent en trois classes, en raison de ce qu’ils ont pour objet, les uns la nourriture des habitans des campagnes, les autres leur vêtement, et les autres enfin, leur chauffage. Chacune de ces classes se divise en sections, genres, sortes, espèces et variétés, lesquels comprennent tous les arts qui ont rapport à la conservation des substances nourrissantes, à leurs préparations pour les rendre alimentaires ; telles que la panification, la cuisine des cultivateurs, la fromagerie, l’œnologie, la filature économique, l’exploitation des tourbières, des bois, etc. On en prendra une idée exacte en jetant les yeux sur le tableau qui présente ces divisions.

L’architecture rurale, qui forme la quatrième branche, se divise également en trois classes, lesquelles réunissent, savoir : la première, les constructions relatives à l’habitation des hommes, et des animaux domestiques. La deuxième, celles qui ont pour but la conservation des produits de la terre et des arts agricoles ; et la