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joindre plusieurs autres pour la pratique de ces trois dernières qui, d’ailleurs, nécessitent une réunion de moyens plus considérables, tels que des serres de différentes espèces, dans lesquelles il faut savoir combiner la sécheresse et l’humidité, modifier le froid, la chaleur et la lumière même, pour obtenir les résultats qu’on désire.

Cette troisième et dernière série de la culture des jardins de botanique, termine la chaîne des quarante-quatre séries qui divisent les quatorze sections des quatre classes de l’agriculture, qui, comme nous l’avons vu, est la première branche de l’économie rurale. Ainsi nous avons parcouru les diverses séries qui partagent les cultures, à commencer par celle des humbles, mais précieuses céréales, dont l’existence est bornée à quelques mois, en nous élevant, par degrés, jusqu’aux plus grands êtres de la nature, et dont la durée se prolonge depuis six à huit cents jusqu’à mille ans et plus. S’ils ne semblent pas offrir un but d’utilité aussi direct, ils en ont cependant de bien précieux, qui sont développés dans le cours de cet Ouvrage et de son Supplément, à leurs articles respectifs.

Il nous resteroit à indiquer actuellement les diverses sortes de cultures qui divisent les séries ; ensuite la division de ces sortes en espèces, et ces dernières, en variétés de cultures différentes appropriées aux divers climats de la France. Mais nous renvoyons pour ces détails au premier des tableaux qui accompagnent ce mémoire, où ils sont exposés de manière à être saisis facilement et sans qu’ils aient besoin d’interprétation. Nous passerons à la division des autres branches de l’économie rurale.

La deuxième ou celle qui embrasse l’éducation des bestiaux et autres animaux utiles, se divise en cinq classes. La première contient les quadrupèdes ; la deuxième les oiseaux de basse-