Nota. Le double levier de la figure 10 peut être brisé en petit E, de manière à ne se servir que d’un côté, si la pompe se dérange, ou qu’on ne veuille se servir que d’un corps de pompe.
JULIENNE, (Hesperis matronalis Lin.) plante du genre auquel on a donné le même nom, et de la quinzième classe de Linnæus, la tétradynamie siliqueuse, qui comprend les plantes dont les fleurs ont quatre étamines longues et deux plus courtes, que des siliques allongées remplacent.
Caractères génériques. Pétales ouverts en croix, et fléchis obliquement ; une glande de nectaire placée entre les deux courtes étamines ; calice serré à quatre folioles caduques ; silique cylindrique et comprimée ; stigmate à deux lames, plus conniventes au sommet qu’à leur base.
Caractères spécifiques. Tige simple et droite ; feuilles ovales, lancéolées et dentées à leurs bords ; pétales se terminant en pointe et échancrés.
Lieux. Cette plante croît naturellement dans les prés et dans les lieux un peu ombragés de l’Italie, et de quelques autres parties méridionales de l’Europe.
Usages. Ils se bornent généralement à l’ornement des jardins ; ils peuvent néanmoins s’étendre à des objets d’une grande utilité, ainsi qu’on le verra dans cet article.
Peu importe sans doute au cultivateur que le nom latin hesperis, donné à la julienne, dérive d’Hesperia, dénomination que portoit anciennement l’Italie, ou d’esperos, mol grec qui signifie, le soir, parce que la fleur de cette plante a plus d’odeur à la fin du jour que pendant sa durée ; peu lui importe que l’épithète matronalis rappelle que les dames romaines furent les premières qui enlevèrent la julienne à son état sauvage, pour en orner et parfumer les parterres ; peu lui importe enfin que l’art soit parvenu à la parer de fleurs doubles ; mais il apprendra avec intérêt que la julienne, qui sembloit uniquement destinée à figurer avec éclat parmi les plantes d’agrément,