sant de linge, sans compter l’addition de poids qui résulte de l’eau et de la lessive.
Il y a deux autres appareils.
Le second est d’un tiers moins grand.
Le troisième diminue également d’un tiers, en sorte que toutes les dimensions décroissent dans des proportions à peu près relatives.
Figure 2. — De la chaudière. La chaudière de fonte a une gorge qui se place dans la mi-épaisseur de l’ouverture du fourneau. Cette gorge est destinée à recevoir le cuvier à vapeur. La chaudière du grand appareil a trente pouces de diamètre sur quinze de profondeur, non compris la gorge.
Comme la chaudière n’a à contenir que quinze à vingt pintes de liquide, on profite de ce vide pour y placer une cage en bois blanc, à claire-voie, destinée à recevoir le linge de cuisine, et successivement le plus gros linge. Cette claie entre dans la chaudière à six pouces du fond, et ressort de trois pouces hors de la chaudière : elle est supportée par un trépied en fer, qui s’élève à six pouces.
Le linge mis dans la cage, on pose le cuvier à vapeur, dont la circonférence de la base embrasse une partie de la cage.
Figure 3. — Du cuvier à vapeur. Le cuvier à vapeur diffère des cuviers ordinaires : il est tronqué par ses deux extrémités. Il est de bois blanc, cerclé de trois cercles de fer. Il a à sa base le même diamètre que la gorge intérieure de la chaudière. Le diamètre supérieur a six pouces de plus ; l’épaisseur du bois est de dix-huit lignes ; son couvercle dépasse d’un pouce l’ouverture.
F, sont des conduits de vapeur ; sept pour le grand appareil, six pour le second, et cinq pour le troisième.
Ces conduits sont deux tringles de bois de deux pouces de large, placées en face l’une de l’autre à un pouce de distance, et assujetties par cinq ou six petites chevilles dans leur longueur.
Le conduit du milieu doit porter sur la base de la cage. Les autres conduits doivent être couchés latéralement et à plat, par une de leurs faces, sur la paroi intérieure du cuvier, de manière à communiquer tous avec la vapeur.
Le défaut de ces conduits dans la première expérience, l’avoit prolongée de plusieurs heures, et avec eux le cuvage marche très-rapidement.
On conçoit qu’à l’aide de ces conduits la vapeur agit en tout sens, par ascension par les côtés, et par descension. Arrivée au couvercle, elle est refoulée par lui sur la surface du linge plus lente à s’échauffer, et qui, d’ailleurs, a moins besoin de chaleur.
Indépendamment de cette prompte distribution de chaleur, les conduits ont l’avantage d’établir une communication directe de la colonne d’air avec l’intérieur de la chaudière, ce qui s’oppose à une élévation de température plus grande que celle de 80 degrés.
Explication des figures contenues dans la Planche IV.
Figure 1. — | A. Cuvier. |
B. Fourneau | |
C. Porte. | |
Figure 2. — | Coupe sur la ligne A. B. du plan. |
A. Couvercle. | |
B. Intérieur de la cuve. | |
C. Cage de bois blanc. | |
D. Trépieds. | |
E. Foyer. | |
Figure 3. — | Coupe sur la ligne C. D. du plan. |
A. Cuvier. | |
B. Chaudière. | |
C. Foyer. | |
D. Porte. | |
E. Escalier pour descendre au foyer. | |
F. Conduit par où s’échappe la fumée. | |
G. Soupape. | |
H. Cheminée. | |
I. Tuyau adapté au fourneau et à la cheminée. | |
Figure 4. — Plan du fourneau, vu par-dessus, avec sa rainure pour recevoir la chaudière. |