tivés formera une section particulière de cet article.
On tiendra note des différentes maladies des grains qui se manifesteront, et des températures qui y auront concouru et auxquelles on croira devoir les attribuer.
IV. Fourrages et plantes légumineuses. On notera les températures qui ont été plus ou moins favorables aux prairies tant naturelles d’artificielles, en distinguant les différentes espèces de ces dernières, soit relativement aux progrès de leur végétation, soit à leur récolte. On fera les mêmes observations sur les plantes légumineuses, telles que pois, haricots, fèves de marais, lentilles, etc. On fera la note de l’époque de leur fleuraison, de leur récolte, de la quantité et de la qualité de leurs produits.
V. Pommes de terre, topinambours, etc. Quelle a été la température correspondante à l’époque de leur plantation, de leur fleuraison et de leur récolte, dont on notera la quantité et la qualité.
VI. Plantes propres à la filature et à la teinture, etc. On fera les mêmes observations sur l’influence de la température à l’égard du chanvre, du lin, du safran, de la garance, de la gaude, du chardon des bonnetiers ou à foulon, du houblon, etc.
VII. Arbres fruitiers. On indiquera les époques de la feuillaison, de la fleuraison et de la maturité des fruits de chacune des différentes espèces d’arbres fruitiers que l’on cultive ; les effets que les gelées de l’hiver et celles du printemps, plus dangereuses, ainsi que les vicissitudes de la température de l’été, ont produits sur chacun d’eux ; la multiplication plus ou moins grande des insectes qui les attaquent ; l’époque de la chute de leurs feuilles, les causes favorables ou non à la conservation des fruits, dont on fera connoître la qualité et la quantité plus ou moins abondante de chaque espèce.
VIII. Vignes. On parlera de l’effet de la température de l’hiver sur le bois de la vigne ; de celle qui a concouru avec la taille ; des époques des pleurs de la vigne, du développement de ses bourgeons, et de la température qui a accompagné cette circonstance critique de sa végétation ; de l’époque de sa fleuraison et de la température correspondante ; de celles qui ont régné pendant les différentes façons qu’on a données à la vigne. On observera les effets que produit la température sur les différentes espèces de vignes, et relativement à leur exposition, sur-tout dans les mois de thermidor et fructidor, (août et septembre) époque de la maturité des raisins. On notera, à l’époque des vendanges, la température qui a concouru avec la récolte, la durée plus ou moins longue de la fermentation du moût dans les cuves, la quantité la qualité du vin récolté.
Dans les pays où l’on cultive les pommiers pour convertir les pommes en cidre, on fera de pareilles observations sur les époques de la végétation comparées avec les températures régnantes, et sur les produits en cidre.
La culture du houblon, de l’olivier, du noyer, donnera lieu aussi à des observations du même genre.
IX. Bestiaux. Si quelque maladie dépendante de la température se manifestoit sur les bestiaux, on noteroit le caractère de la maladie propre à chaque espèce d’animal ; le rapport de cette maladie avec la température correspondante, ses symptômes, le traitement suivi, et les succès qu’on en a obtenus.
X. Oiseaux de passage et insectes. On tiendra compte des époques du départ, du retour, ou de l’apparition, ou du premier chant des oiseaux connus