risé de la grâce et de la protection de Notre-Seigneur ; il parut en effet si modeste devant l’empereur qu’il lui fut permis de demeurer sans crainte et en toute liberté[1] à Constantinople, de prendre rang parmi les scolastiques[2] de cette ville et d’obtenir la première place[3]. C’est là qu’il mourut.
LXXVIII. — Quelques scolastiques[4] orthodoxes[5] d’Alexandrie qui étudiaient à Beyrouth, allèrent avec d’autres trouver un stylite qui se tenait dans un village à côté de cette ville celui-ci apprit, de la bouche d’autres personnes qui l’affirmaient à leur sujet, qu’ils ne recevaient la communion ni de l’Église, ni des évêques et, en colère, il leur dit : « Où communiez-vous, puisque vous êtes étrangers ? » — Ceux-ci répondirent franchement[6] : « Nous avons la communion de nos saints Pères orthodoxes[7] et nous en prenons. » Il leur dit : « Comment peut-il convenir que vous qui êtes séculiers, vous vous permettiez de prendre la communion ? » Ils lui répondirent : « Nos Pères, les clercs[8], qui sont de vrais orthodoxes[9], nous ont permis sans restriction[10] d’agir ainsi, comme si c’était permis et convenable. » — Quand ils furent de retour à Beyrouth et quand vint le dimanche, l’un d’entre eux, se rappelant les paroles