Jonction des sections en syriaque à faire
- ↑ ܫܠܝ ܘܢܦܠܬ D.
- ↑ ܐܠܦ D.
- ↑ D add. ܠܝ
- ↑ ܓܝܪ D.
- ↑ D add. titulum : ܐܦ ܐܒܐ ܙܝܢܘܢ ܐܡܪ ܥܠ ܣܘܢܗܕܣ ܘܪܕܘܦܝܐ ܕܩܕܝ܅ܝܐ
- ↑ ܗܝܕܝܢ ܘܐܒܐ ܙܝܢܘܢ D.
- ↑ ܩܪܝܬܐ ܕܐܝܬܝ܁ܗ D.
- ↑ ܗܢܐ ܐܡܪ D.
- ↑ ܠܐܒܐ ܣܛܦܢܐ ܡܫܡܫܢܐ D.
- ↑ ܕܐܬܢܒܝ ܩܕܡ D.
- ↑ ܣܛܦܢܐ D.
- ↑ ܘܢܫܬܘܐ ܒܐܝܩܪܐ ܕܐܟܣܢܝܐ D.
- ↑ ܡܛܠ D.
- ↑ ܘܡܛܠܗܕܐ D.
- ↑ ܙܝܢܘܢ D.
demeurera donc en exil et la ville (d’Alexandrie) et toute l’Égypte périront et seront possédées par l’impiété ? » Il se tut ; mais comme je persistais dans ma demande, il me dit : « S’il en a le temps, il reviendra ; et, après être resté peu de temps, il mourra dans la vraie foi[1]. » Après ces paroles, il se tut ; je me jetai à ses genoux désirant apprendre de sa bouche ce qui s’ensuivrait. Mais il me répondit : « Il te suffit de savoir jusqu’à ce moment-là ; car aussitôt après cela, le temps de l’Antéchrist[2] arrivera. »
VIII. — Le bienheureux abba Zénon, le mendiant[3] et prophète de Kefar Sé’arta[4] — il s’agit de la ville qui porte ce nom en Palestine — en prédit autant, avant le concile de Chalcédoine, à l’abba Étienne qui était moine et qui devint à la fin diacre de Jérusalem. Celui-ci, en effet, voulait aller à l’étranger pour (l’amour de) Dieu et participer à la perfection de l’exil[5] ; et, pour cette raison, il se rendit auprès de l’abba Zénon et, après lui avoir demandé si Dieu approuvait son zèle, il en recevait la réponse suivante : « Pour l’instant
- ↑ Timothée Ælure fut évêque durant vingt-deux ans : trois avant son exil (mars 457 à janvier 460), dix-sept en exil jusqu’à l’ἐγκύκλιον de Basilisque (460 à nov. 475). Il fut condamné de nouveau à l’exil en 477 ; lors de l’ἀντεκύκλιον de Zénon, et mourut le 31 juillet 477. Raabe, p. 80.
- ↑ Ἀντίχριστος.
- ↑ Litt. « celui qui circule », ou « gyrovague ».
- ↑ Cf. Raabe, p. 48-50. Kefar Sé’arta signifie « le village de l’orge », et se trouvait à 15 milles de Gaza. M. Clermont-Ganneau l’identifie avec Khirbet cha’artâ, village habité à l’époque des croisades et désert aujourd’hui, au nord-est de Gaza, à deux kilomètres et demi au sud-est du village de B’reîr, Études d’Archéologie orientale, t. II, 1896, p. 15.
- ↑ ξενιτεία.