même des Croisés qui voulaient monter leurs propres chevaux de guerre, ou rien[1].
5. B. Rébellion. — Un homme claquant ses doigts devant son évêque[2]. Comme Henri VIII devant le pape, et les modernes cockneys français et anglais devant tous les prêtres, quels qu’ils soient.
6. A. Persévérance, la grande forme spirituelle de la vertu communément appelée Fortitude.
D’habitude domptant ou mettant en pièces un lion ; ici en caressant un et tenant sa couronne. « Tiens ferme ce que tu as[3] afin qu’aucun homme ne prenne ta couronne[4] »
6. B. Athéisme, laissant ses souliers à la porte de l’église. L’infidèle insensé est toujours représenté nu-pieds dans les manuscrits du xiie et xiiie siècle, le chrétien ayant « comme chaussure à ses pieds la préparation à l’Évangile de Paix[5] ». Comparez : « Com-
- ↑ Cf. l’Obéissance au Palais des Doges (sixième face du septième chapiteau) et la comparaison avec l’Obéissance de Spencer et celle de Giotto à Assise. Stones of Venice, I, v, § lxxxiii. — (Note du Traducteur.)
- ↑ « La rébellion n’apparaît au moyen âge que sous un seul aspect, la désobéissance à l’église… La rose de Notre-Dame de Paris » (ces petites scènes sont presque identiques à Paris, Chartres, Amiens et Reims) « offre un curieux détail : l’homme qui se révolte contre l’évêque porte le bonnet conique des Juifs… Le Juif qui depuis tant de siècles refusait d’entendre la parole de l’église semble être le symbole même de la révolte et de l’obstination » (Male, p. 172). — (Note du Traducteur.)
- ↑ Apocalypse, iii, 2. — (Note du Traducteur.)
- ↑ Cf. la Constance du Palais des Doges (deuxième face du septième chapiteau) : Constantia sum, nil timens, et la comparaison avec Giotto et le Pilgrims Progress (Stones of Venice, I, v, § lxix). — (Note du Traducteur.)
- ↑ Éphésiens, vi, 15. — (Note du Traducteur.)