quefois la vie est placée dans sa gaine extérieure, et la gaine extérieure devient blanche et pure et pleine de force et de grâce. Quelquefois la vie est placée dans les feuilles communes juste sous la fleur, et elles deviennent rouges ou pourpres. Quelquefois la vie est placée dans les tiges de la fleur, et elles s’épanouissent en bleu ; quelquefois dans l’enceinte extérieure ou calice, le plus souvent dans sa coupe intérieure. Mais, dans tous les cas, la présence de la vie la plus intense est signalée par des caractères dans lesquels la vue humaine prend du plaisir et qui semblent préparés selon une intention distincte à notre égard — ou plutôt qui portent, en étant délicieux, le témoignage qu’ils furent produits par le pouvoir d’un même Esprit que le nôtre....
... Et observez toujours et sans cesse, en ce qui concerne toutes les divisions et facultés des plantes, qu’il n’importe pas le moins du monde par quel concours de circonstances ou nécessités, elles peuvent graduellement avoir été développées. Ce concours de circonstances est lui-même le fait suprême et inexpliqué. Nous en venons toujours, en fin de compte, à une cause formative qui dirige la circonstance et son mode de rencontre. Si vous demandez à un botaniste ordinaire la raison de la forme d’une feuille, il vous dira que c’est un « tubercule développé » et que sa dernière forme est « due à la direction de ses fibres vasculaires ». — Mais qui est-ce qui dirige ces fibres vasculaires ? — Elles cherchent quelque chose dont elles ont besoin. — Mais qu’est-ce qui fait qu’elles en ont besoin ? Qu’est-ce qui les fait le chercher ainsi ? Qui a fait qu’elles le cherchent en cinq fibres ou en trois ? Qu’elles le cherchent en des zigzags ou en des courbes allongées ? Qu’elles le cherchent en des vrilles serviles ou en des jaillissements impétueux ? Qu’elles le cherchent en des rides cotonneuses ou hérissées d’aiguillons, ou en des surfaces lustrées, toutes