Page:Russell - The Problems of Philosophy, 1912.djvu/242

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Les sciences physiques, de part les inventions qu'elles engendrent, sont utiles à un nombre considérable de personnes, qui sont pour la plupart ignorantes à leur sujet. Ainsi, l'étude de ces sciences est encouragée, non seulement grâce aux bénéfices personnels que tire l'étudiant, mais bien plus encore grâce à ceux dont bénéficiera l'humanité toute entière. Cette utilité-là n'est pas celle de la philosophie. Si l'étude de celle-ci avait un impact sur quiconque qui ne l'étudiais pas, ce dernier ne serait qu'indirect : par les effets de la philosophie a sur la vie de ceux qui l'étudient. Ce serait donc ici, le cas échéant, qu'il faudrait chercher la valeur de la philosophie.


But further, if we are not to fail in our endeavour to determine the value of philosophy, we must first free our minds from the prejudices of what are wrongly called " practical " men. The " practical " man, as this word is often used, is one who recognises only material needs, who realises that men must have food for the body, but is oblivious of the necessity of providing food for the mind. If all men were well off, if poverty and disease had been reduced to their lowest possible point, there