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Page:Russell - The Problems of Philosophy, 1912.djvu/46

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CHAPTER III

THE NATURE OF MATTER



CHAPITRE III

LA NATURE DE LA MATIÈRE

Dans le chapitre précédent, nous avons convenu, sans pouvoir trouver de raisons démonstratives, qu’il est rationnel de croire que nos données sensorielles — par exemple celles que nous considérons comme associées à ma table, sont en réalité des signes de l’existence de quelque chose d’indépendant de nous et de nos perceptions. C’est-à-dire qu’au-delà des sensations de couleur, de dureté, de bruit, etc. qui constituent pour moi l’apparence de la table, je suppose qu’il y a quelque chose d’autre, dont ces choses sont des apparences. La couleur cesse d’exister si je ferme les yeux, la sensation de dureté cesse d’exister si je retire mon bras du contact avec la table, le son cesse d’exister si je cesse de frapper la table avec mes phalanges.