Page:Rutebeuf - Oeuvres complètes, recueillies par Jubinal, tome II, 1839.djvu/442

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
435
ADDITIONS.

Quar en toute science est gars
Mestres qui n’entent bien ses pars[1].


Explicit la Bataille des VII Ars.


Séparateur


DE GUERSAY.

Ms. 7218.
(Voyez, 1er  volume, page 93, note 3.)


Mon cuer si m’a doné matère,
Et me semont que je m’atère
Et que .i. ditié fère essai.
Cele qui est et Virge et mère,
Qui porta son fil et son père,
Me doinst bien fère men essai !
C’est d’un geu qui a non Guersai ;
Si en dirai ce que j’en sai,
Que je dout qu’aucuns ne l’ compère :
Bien se gart chascuns endroit soi,
Le cors et l’âme s’en empère.

Guersai fait dommage à maint homme.
Il n’a si sage jusqu’à Romme,
S’il le hante, que il n’afole,
Quar le vin si tue et assomme ;
Nus hom n’en prent plus que sa somme
Qu’il n’en ait la teste plus fole :
Mains en a sens, plus en flajole,
Plus se débat et plus parole

  1. On voit, par le peu de variantes que nous avons rapportées et par le petit nombre de suppressions remarquées dans le Ms. 1830, que Legrand d’Aussy a eu tort de mettre la note suivante en tête de son article sur La Bataille des Sept-Arts (voyez, t. V, page 496, Notice des manuscrits) : « Les versions des deux manuscrits diffèrent entre elles par des variantes très-considérables. » Il n’y en a pas en effet d’autres que celles que nous avons indiquées.