Page:Ryner-Les paraboles cyniques-1922.djvu/25

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presque toujours les bouchers et les aiguiseurs de couteaux. Quelquefois cependant son sens reste branlant, équivoque et obscur. Plusieurs affirment que la voix du peuple est la voix des dieux. Peut-être ils ont raison et — jusqu'à ce qu'un prêtre ou un orateur les traduise de façon à plaire aux tyrans — le grondement du tonnerre, le vol des oiseaux, le bêlement des moutons et les cris distords du peuple ne signifient absolument rien.