Page:Ryner - L’Homme-fourmi, Figuière.djvu/64

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spontanée par de douces stridulations auprès desquelles le chant du grillon ou de la cigale est un roulement de tambour si grossier et assourdissant que la fourmi ne l’entend point. C’est par une note de cette langue parlée, ou plutôt musicale, que la fourmi Aristote avait corrigé ce que son reproche pouvait offrir de blessant, m’avait comme « souri », avait transformé en caresses les coups un peu rudes de ses antennes.