Quand cette vantarde de sincérité ne mirlitonne pas ou ne se rappelle pas son cours de littérature, elle se montre abominablement précieuse. Tantôt elle fait l’homme et se souvient de la bien-aimée :
Pour qu’elle le cachât sous l’aile du baiser.
Tantôt elle morigène un amoureux : « Voyons, mon ami, l’aimes-tu vraiment ? Supposons qu’elle enlaidisse,
Avec le même feu, l’aimeras-tu demain ? »
Je trouve cependant chez elle un sentiment sincère : l’admiration éperdue pour le cabotin. Jules Truffier, tu es « Apollon » lui-même, et il suffit de te voir, « quand tu t’emballes », pour ne plus soutenir « qu’Eros est devenu vieux ». Sois jaloux pourtant de Mounet-Sully : il fait délirer davantage Mme Bazan. Elle lui offre un éventail brisé à l’applaudir,
À Jésus l’encens et la myrrhe.
Elle clame au Bambino imprévu :
Tu t’en désaltéras jusques à perdre haleine.
Et elle nous informe, très sérieuse, que Shakespeare