Connaître l’ennemi est le grand mérite d’un chef. Félicion a vu dans ta lâcheté un des outils de son succès. Il s’est servi de ta lâcheté comme d’un diogmite on d’un licteur qui t’empêcherait de mettre la main sur lui et sur ses compagnons.
Je mettrai pourtant ma main sur lui.
Ô vous tous, hommes libres, ne défendrez-vous pas un sénateur contre un vil esclave ?
Homme, tu attaques un homme ; il se défend ; c’est son droit. Lâche, tu attaques un homme brave : tant pis pour toi.
Maintenant mes compagnons reviennent libres à la Ville. Moi, si Épictète le permet, je suivrai Epictète partout où il ira. Car l’exil, c’est le pays où l’on n’entend point de paroles sages.
Viens, mon fils.
Viens, mon frère.
Du moins, Épictète, fais-moi rendre mes provisions, mes voitures, mes chevaux, mon or, que ces voleurs ont la prétention de garder.
Tes provisions, tes voitures, tes chevaux sont vendus aux gens du bourg.